Pour rappel, une ligne de vie est un dispositif de protection contre les risques de chutes de hauteur. Elle a pour but d’être installée lorsque la mise en place d’une protection collective est impossible. Chaque ligne de vie est uniquement horizontale (l’angle maximum de pente est de 15°).
Une ligne de vie est composée de :
– Points d’ancrages à fixer sur tout type de bâtiment, d’isolation et d’étanchéité.
– Ensemble câble-absorbeur et tendeur pour permettre à l’utilisateur de s’accrocher et de circuler.
Les lignes de vies, quel que soit l’endroit où elles sont installées, ont pour but de protéger des chutes. Ce qui les distingue essentiellement ce sont leurs supports : le matériel mis en œuvre et l’installation sont des facteurs décisifs de la qualité d’une ligne de vie.
Nous allons donc nous intéresser aux différents types de supports :
La ligne de vie sur dalle en béton :
La fixation se fait à l’aide d’un potelet de résistance rupture de 2500 daN. La fixation se fait par scellement chimique et tige filetée inox avec écrou frein.
Attention : l’épaisseur minimale de la dalle doit être d’au moins 160mm.
Attache par mousqueton ou coulisseau.
La ligne de vie à brider :
Ici, le principe est similaire : la fixation se fait à l’aide d’un potelet de résistance rupture de 2500 daN. En revanche, la fixation qui se fait aussi par scellement chimique et tige filetée inox est avec écrou + contre-écrou.
Attention : la largeur maximale du support doit être de 135mm.
Attache par mousqueton ou coulisseau.
La ligne de vie murale :
Comme son nom l’indique, le but est d’adapter la ligne de vie sur un mur à l’aide d’adaptateurs. La fixation suit la même technique que les précédents supports : scellement chimique et tige filetée inox avec, soit écrou-frein, soit écrou + contre-écrou.
Attache par mousqueton ou coulisseau.
La ligne de vie en sous face :
Ce type de fixation permet de situer la ligne de vie au-dessus des travailleurs.
Sa fixation est dotée de passants permettant la continuité de l’avancée sans devoir se détacher.
Par conséquent la connexion à la ligne de vie se fait exclusivement par coulisseau
La ligne de vie sur bac sec et panneaux sandwichs :
Ici, la fixation se fait par potelet et platine : accroche par 16 vis auto-foreuses ou 12 rivets.
Sur ce type de support, l’étanchéité est assurée par des rondelles étanches ainsi qu’une bande d’étanchéité.
Attention : L’épaisseur minimale du support doit être d’au moins 0.63mm et l’espacement des ondes du bac de 250 ou 333mm.
La ligne de vie sur bac étanché :
Ici, la fixation se fait également par potelet et platine : mais accroche par 2 vis à bascule papillon.
Ce type de support implique la mise en place de potelets raidis dans les angles et aux extrémités.
De plus, il nécessite une reprise de l’étanchéité sur la plaque ainsi qu’une remontée de celle-ci de 150mm.
La ligne de vie sur bac aluminium :
La ligne de vie sur bac aluminium se pose à l’aide de platines fixées par 16 vis auto-foreuses (ou 16 rivets).
Sur ce type de support, l’étanchéité est assurée par des rondelles étanches ainsi qu’une bande d’étanchéité.
Attention : l’épaisseur minimum du support doit être d’au moins 0.63mm et l’espacement des ondes du bac de 333mm.
La ligne de vie sur zinc + volige :
La fixation se fait aussi par platines.
L’étanchéité est également assurée par rondelles étanches ainsi qu’une bande d’étanchéité.
Attention : l’espacement des ondes du bac doit être de 480 ou 620mm.
La ligne de vie sur fibrociment :
La fixation se fait là aussi par platines. En revanche la pose se fait par 12 vis auto-foreuses sur les pannes de la charpente métallique.
Vous voilà maintenant un as du support de la ligne de vie. Si des doutes subsistent, n’hésitez pas à (re)lire nos articles concernant :